Journal de bord



Casablanca
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A près notre excursion à Rabat, direction Casablanca. Là bas nous irons dans une famille marocaine qui habite à El Hank un petit quartier à deux pas du centre de Casa, au bord de la mer, surplombé par un phare. Dès mon arrivée, j’ai été quelque peu sceptique sur ce quartier, qui avait des allures de bidonville, mais comme quoi les a priori ne peuvent que cacher la réalité. En entrant dans la maison familiale, nous avons été accueillis par toute la famille, ils étaient tous là pour nous dire bonjour, heureux de voir des étrangers rentrer dans leur quartier. Il y avait beaucoup d’enfants, ce qui donnait encore plus de vie à cette petite maison. C’est la vitalité de ce lieu qui a marqué pour moi cet endroit. Après une journée de franche rigolade, nous sommes partis pour Mohammedia, cet endroit se trouve aussi prés de Casa. Et c’est ici que nous posons le camp pour les nuits à venir. Sur place, j’ai eu la chance d’apercevoir pour la première fois des musiciens jouant de la musique Gnawa dans la rue. Les gens se précipitaient pour leur donner quelques pièces, arrêtant tout pour donner ce qu’ils pouvaient aux musiciens. Cela m’a surpris, ici, c’est les habitants qui se pressent pour donner aux musiciens, alors qu’en France, ils sont plutôt considérés comme des marginaux. Au Maroc, la culture musicale est plus ancrée dans la société et il est mal vu de ne rien leur donner. Après une nuit à Mohammedia, nous voilà partis pour visiter le plus grand monument religieux du Maroc : la mosquée Hassan 2. Il est impossible de la louper une fois dans Casablanca. Ce bâtiment a fait couler beaucoup d’encre à cause de son financement, mais aussi à cause de sa construction. Nous avons rencontré de nombreuses personnes qui s’insurgeaient à propos de la mosquée. Elle fut construite en seulement six ans, et de nombreux ouvriers ont fait don de leur santé pour que la construction puisse être finie dans les délais. Son financement, lui aussi, est quelque peu déroutant. Il nous a été rapporté à diverses occasions, que des personnes se faisaient tout bonnement racketter par des hommes envoyés par le pouvoir en place.





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