Journal de bord

Le lundi 11 juillet 2007

Fès la ville impériale
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N ous somme partis de Chefchaouen en direction de Fès, et je peux vous dire que l’itinéraire que nous avons pris était magnifique : des du nes de sable, suivies de coins ombragés par les pins qui surplombent de majestueuses montagnes. Nous voilà à quelques minutes de la ville, les terres se dés ertifient, et l’horizon ne laisse apparaître que des dunes de poussière. Puis tout à coup, une ville se dresse au loin, les habitations tassées les une contre les autres. 

La Médina:

Dès vos premiers pas dans la médina, vos sens se mettent en éveil. L’ odeur des pains chauds, des épices, et des pâtisseries, les couleurs qui jaillissen t et le bruit des pas des mulets chargés de peaux de toute sorte sur les pavées. F ès est tout simplement magnifique. Bien sûr, il est difficile de ne pas s’y pe rdre car les ruelles étroites forment une sorte de labyrinthe. Une multitude de petits pas sages, où la concentration d’habitants au mètre carré est consid&eacut e;rable. Vous pourrez y voir de nombreuses échoppes bien fournies, où les vendeurs vous vanteront les mérites de leurs marchandises. A Fès, il y a quelques spé cialités qui ne vous laisseront pas indifférents. Tout d’abord, l’artis anat, avec le travail du cuir. Ils travaillent ces peaux avec beaucoup de talent et d’inven tivité. Les poteries aussi sont une spécialité de Fès, elles sont sou vent colorées avec le « bleu de Fès » une couleur totalement naturelle et unique dans la région. Une autre spécialité locale : la pa stilla. Si vous venez à Fès, gouttez moi ce plat c’est un vrai régal. Lors de notre découverte de la médina, je suis tombé face à une curio sité, une tête de dromadaire coupée et placée dans un saladier. Ce phénomène vous dévisage en vous tirant la langue (photo jointe ci-dessous). Je n’ai pas osé goûter à ce plat, mais si le cœur vous en dit, n'ésitez pas à le faire. Une petite anecdote pour le chemin du retour, nous nous sommes retrouver à six dans un taxi qui avait sûrement dépassé la date limite de péremption. On pouvait voir défiler la route sous nos pieds, sous une chaleur de plomb, bref, une vraie partie de plaisir surtout quand votre chauffeur se prend en plus pour Schumacher… Mais nous avons fini par arriver entier et surtout contents d’être encore en vie. Ha ! Le Maroc, il s’y passe toujours des choses surprenantes.

LA FAMEUSE TÊTE



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