A
près avoir visiter les ruines de Volubilis, nous voilà repartis
sur les routes marocaines. Nous arrivons à Rabat. Sur place, nous logeons dans la famille
de mon amie, qui nous a accueilli dès notre arrivée. Après un petit quart
d’heure, la table commence à se fournir de plats marocains. Une pastilla aux fruits
de mers et aux poissons, et un superbe tagine d’agneau. Et oui, au Maroc, ça se passe
comme ça : on vous sert a manger avant que vous n’ayez pu avoir faim. Ce
n’est pas spécifique à une ville, mais c’est comme ça dans
tout le Maroc. Ici l’accueil est primordial. En France, on perd peu à peu
l’habitude d’un certain savoir vivre, qui disparaît d’ailleurs
de plus en plus dans nos pays occidentalisés. Mais le Maroc est là pour
vous remettre à votre place. Rabat est pour nous une pause plutôt familiale,
ce sera la plage, mais aussi le contact avec de vrais marocains. Cela ma permis, en l’espace
d’un instant, de pouvoir connaître plus profondément la vie marocaine. C’est
à Rabat d’ailleurs, que j’ai pu rencontré un musicien (Mustapha, le cousin
de mon amie). Il faisait de la musique Gnawa, une musique créée par des esclaves
africains. On a été spectateurs d’un petit concert privé sur les
toits de Rabat, une ambiance tout à fait magique !
Le lendemain, nous sommes partis visiter le palais royal de Rabat. Et l’image qui nous
restera de cette journée n’aura pas été les gardes royaux sur leur
chevaux, ni les monuments en eux-mêmes, qui malheureusement sont saturés de touristes.
Mais ce sera un petit bonhomme qui portait sur son visage un sourire visible de très loin.
Ce personnage haut en couleurs était un vendeur d’eau en tenue traditionnelle,
quelque peu touristique, certes, mais derrière cette tenue imposante apparaissait un
être chaleureux. C’est avant tout ça, le Maroc. Les rencontres avec les
habitants, c’est surtout eux qui vous laissent le plus de bons souvenirs une fois le
voyage terminé.